Lors de notre première rencontre avec Quentin Chabrillac, j’ai perçu tout de suite sa manière de peindre comme « une traversée des apparences ».

L’impression qu’il n’y a ni début ni fin dans ses tableaux incite à considérer l’espace autrement comme si chaque toile n’était qu’un fragment d’une étendue infinie. Un infini dont nous n’aurions qu’une modeste expérience.

Un infini dont « le centre est partout, la circonférence nulle part » écrivait Pascal à propos de l’Univers.

Dans le champ de sa peinture il superpose fréquemment un tube de néon pour souligner, 

Que la lumière est ce qui a de plus immatériel,

Sur notre planète et cependant de plus visible pour exprimer « L’illimité ».

Quentin Chabrillac apparaît discrètement comme une inscription archéologique derrière un rideau foisonnant de coulures sur fond de traces pastel. Une « traversée des apparences » qui défend l’idée que la peinture essaie de faire sortir l’homme de ses limites et son obscurité.

Jacques Rivet, Commissaire-priseur Artcurial

Date
May 2025

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